Fin de parcours. Ce n’est pas une expression consacrée mais la phrase est régulièrement utilisées lorsque la police met fin aux agissements d’un grand bandit. Fin de parcours donc pour Zida Abou, un braqueur qui a traumatisé tout Bondoukou. Soulagement dans la ville aux 1000 mosquées mais aussi surprise : celui qui leur a fait tant de mal, celui que tous ont craint n’avait qu’un fusil mitrailleur en… bois. C’est avec cette arme factice qu’il opérait. Sa cible préférée, les domiciles. Sa période favorite, lorsque tout le monde dort. Sa méthode, fracasser les portes parler comme s’il dirigeait un gang. Une fois les occupants de la maison maitrisé, ils les enfermaient dans une pièce Le coté cruel de ce braqueur solitaire est qu’il violait régulièrement ses victimes étant cagoulé, il pensait indéfiniment échapper aux forces de l’ordre il ignorait la perspicacité des forces de l’ordre mais aussi la main de Dieu. Une des victimes violées a déclaré aux policiers être à même de le reconnaitre si jamais elle rencontrait son bourreau avec ou sans sa cagoule. La suite, le hasard s’en est chargé. La victime a croisé le braqueur violeur. Son 6ème sens n’a pas trahi. ZIDA Abou est bel et bien le malfrat recherché. La fouille à son domicile a permis la saisie de son arsenal : deux cagoules, un coteau, une machette et bien sûr un fusil mitrailleur factice. Il est passé à table avec confirmation de tous les détails fournis par les différentes victimes.
(source: Fraternité Matin)
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